Le Tédi-Kidi et le Forgeron

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Il était une fois au pays beri, un forgeron monta sur son âne  et partit à la chasse, accompagné de ses six enfants. Ils avaient tué sept gazelles lorsqu’ils rencontrèrent Tédi-Kidi. Peut être ne savez-vous pas  qui est Tédi-Kidi ? C’est un géant qui n’ qu’un seul œil, une seule oreille, seulement trois doigts à chaque main et, en outre, deux cornes sur le sommet de la tête.

-Forgeron,  pourquoi as-tu tué mes chèvres ?  cria le géant d’une vois de tonnerre.

-Mais ce ne sont pas des chèvres, répondit le forgeron, je n’ai chassé que des gazelles.

-Rends-moi mes chèvres immédiatement ! Gronda Tédi-Kidi

-Prends toute la viande que nous avons, répondit le forgeron mais je t’assure que nous n’avons pas tes chèvres.

-Je ne veux pas de votre viande, répliqua Tédi-Kidi, je veux seulement que vous me rendiez mes chèvres.

-Puisque tu le prends comme ça, répondit le forgeron, va te plaindre chez le juge.

Le méchant Tédi-Kidi entra dans une très grande colère, mangea le père et ses six enfants, dévora leur âne et, comme il n’y avait plus rien à manger, rentra chez lui. Lorsqu’il fut arrivé dans sa maison, il y trouva une petite pierre de la taille d’un œuf.

 - Que veux-tu ici ? lui demanda-t-il.

 - Je veux te tuer, répondit-elle.

Tédi-Kidi le géant saisit son sabre, la petite pierre sauta et frappa Tédi-Kidi à l’œil, le géant s’enfuit et la pierre demeure à la maison.

Au bout de trois semaines, la femme de Tédi-Kidi arriva. Peut être ne savez-vous pas qu’elle est aussi grande que lui et qu’elle a une corne en plein milieu du front. Chaque jour elle tue des lions, es panthères, des girafes et même des femmes, seules les bêtes à cornes son épargnées. Elle entra dans la maison et fit la petite pierre.

- Sors d’ici, lui cria-t-elle,   sinon je te tue.

- Tu peux me tuer, répondit la pierre, je ne sortirai pas.

Elles se battirent, la pierre se mit à grandir, grandir, grandir, tant et si bien que sa tête ne tarda pas à toucher le ciel. La femme de Tédi-Kidi prit peur et s’enfuit, et on raconte qu’elle court encore.

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