Mission Parlementaire au Beribé

Extrait du rapport

Cette mission parlementaire s’est déroulée du 14 janvier au 06 février 2012. Dans chaque sous préfecture, nous avions effectué des déplacements sur le terrain accompagnés du sous préfet et des délégués de chaque ministère concerné. Plusieurs personnes ont été contactées, à savoir les Chefs de canton, les Boulamas, les leaders d’opinions, les enseignants, les corps médical et les responsables des camps de réfugiés. Des séances de travail ont été effectuées avec ces différentes personnalités.

Suite à ces différentes rencontres, nous avons constaté qu’il y a une prise de conscience de la population pour le développement de leur localité et partant de leur région. Le Département de Oudi Hawar regorge des potentialités économique dans le domaine de l’élevage et de l’agriculture mais inexploitées ou sous exploitées par l’absence de l’action gouvernementale.

Cependant, le problème de l’eau se pose avec acuité et nécessite une action gouvernementale urgente. Le changement climatique et le réchauffement de la planète sont les raisons fondamentales du tarissement des cours d’eau dans ce Département, occasionnant des pertes humaines et animales.

       I.        CONSTATS SUR LE SECTEUR DE L’EAU

 Depuis l’indépendance du Tchad, le Département de Oudi Hawar n’a bénéficié que de la construction d’un barrage d’eau pluviale à kariyari.

80% de la population émigre vers la région de Ouadi Fira par manque d’eau.

De 2005 à nos jours, douze (12) écoles sont fermées par manque d’eau.

Par ailleurs il faut souligner que la population des localités de Arsou, Itou et Dougouba se préparent d’ici avril à quitter le département à cause de manque d’eau.

En effet, chaque année il y a des pertes des vies humaines et animales par soif d’eau. Nous signons que d’ici la fin du mois d’avril, une grande partie de la population quitterait le Département à cause de cette absence totale de l’eau.

Les ménages du Département de Oudi Hawar n’ont pratiquement pas accès à l’eau potable. Les femmes et les enfants se déplacent sur une distance d’environ 30 à 100 km à la recherche de l’eau et font, généralement, deux (02) à quatre (04) jours de route. Ces ménages utilisent presque exclusivement l’eau de puits traditionnels mal protégée contre les souillures diverses, et celle des marigots et des mares qu’ils partagent souvent avec les animaux (Kariyari et les cinq deltas du plateau de Mourdi). Par ailleurs, si l’on tient compte du fait que cette eau pourrait être souillée au cours de différentes manipulations effectuées lors du transport et de la conservation, la proportion des ménages consommant de l’eau potable serait plutôt faible. Il faut rappeler aussi que dans les hôpitaux et centre de santé, la rareté de l’eau se fait sentir d’où les virus se propagent facilement.

Ainsi, un pourcentage très élevé de la population se trouve exposé aux maladies épidémiques telles que la fièvre typhoïde ou le choléra, qui trouvent leur origine dans l’eau de boisson de mauvaise qualité. En effet, au cours de notre mission, nous partageons la triste histoire de deux jeunes filles qui sont mortes par suite de la consommation d’une eau de mauvaise qualité. Très vite, les deux filles ont contracté une diarrhée grave. Elles sont affaiblies et déshydratées. Les parents n’ont pas des moyens pour les envoyer dans le centre de santé. Vu la longue distance à parcourir, en deux jours ces deux filles ont succombé. Il faut souligner que l’eau est la base de tout développement humain et un facteur stabilisant de la communauté. Le gouvernement devrait satisfaire ce besoin en procurant de l’eau potable et en quantité suffisante.

       I.        CONSTATS SUR LE SECTEUR DE L’EDUCATION

 

Dans le Département de Oudi Hawar, l’analphabétisme est un fléau et un handicap majeur à toute prise d’initiative de développement. Le manque d’eau et d’infrastructures scolaires, l’insuffisance en personnel enseignant, le manque d’équipements (tables-bancs, tableaux, livres,etc.), le manque des organisations communautaires solides pour pérenniser leurs actions constituent d’autres facteurs de sous développement de ce Département.

Cependant, nous avons constaté une prise de conscience des parents d’élèves qui se sont organisés en association. 80% des écoles communautaires ne sont pas construites en matériaux durables. 65% des enseignants sont pris en charge par l’Association de Développement de Dar Bilia (ADB).

Au cours de cette mission, plusieurs observations ont été faites :

Ø  


A suivre

 


Commentaires

toute mes felicitation!

je viens par la presente presenté mes sincere et vive remerciement aux initiateur de cette mission parlementaire et des effort consentis pour declencher le processus de developpement economique,social et culturel de Beribé.
Il esst imperative de signalé que personne ne viendra a notre place,nous devons mettre que nous somme les seuls responsable pour amorcer le processus de developpement.cnjuguons nos efforts afin de prouvé aux yeux d certains personnes notre savoir faire.....
je ne pourai conclure sans pour autant dire un grant et sincere MERCI a notre frere qui ne menage aucun effort pur la satisfaction des Beribour a travers le monde par le biais de la Technologie.Merci Hassane!tu es un exemple a suivre au sein de la communautés!

 


Souleymane Ibrahim Souleyman | Le Lundi 01/10/2012 à 16:41 | [^] | Répondre

Re: toute mes felicitation!

Cher frère reçois de prime abord, mes salutations tant fraternelles que chaleureuses. Aussi, je t'avoue sincèrement que tes compliments me vont droits au cœur et m'encouragent à investir davantage le meilleur de ma modeste personne dans l’initiative " SOS NUMERISATION GENERALISEE DE LA CULTURE BERI". Au-delà de la mise en ligne de votre Site Internet, mon ambition est depuis quelques années déjà de créer une grande médiathèque en sauvant le maximum possible de notre culture qui est principalement orale en perdition en la numérisant au fur et à mesure. Cette médiathèque sera un patrimoine commun.

Un tel projet ne peut se faire ni du jour au lendemain ni en solo, c’est pourquoi, je sollicite, votre collaboration dans la collecte de cassettes audio ou VHS pour les transformer en version numérique. Chaque cassette numérisée ou envoyée à la médiathèque pour numérisation est sauvée de perde ou de détérioration.


 

 


bouyebri | Le Mardi 02/10/2012 à 12:25 | [^] | Répondre